Chapitre 1 de ma fiction.
Chapitre 1 : "Demande moi pourquoi je t'aime, pendant qu't'y est !"
Le souffle court, James prit mon visage entre ses mains et me fit un baiser passioné. Sa langue pénétra dans ma bouche et un frisson m'envahit. J'étais folle amoureuse de lui, mais je devais partir.
Je me retournai vers le bateau de croisière dans lequel je devais monter. J'allais être seule dedans.
-Tu vas trop me manquer. Je t'aime ! lui dis-je, les larmes aux yeux. 3 mois, c'est trop. Une saison, James ! Dans un pays que je connais pas !
Sa main rassurante effleura mon epaule et il me dit:
-On s'enverra des textos. La Floride, c'est bien ! Et puis, c'est pour ton boulot.
Je soufflai en repoussant un peu James:
-Quel enfoiré, ce boulot...
Je montai dans ma vieille voiture et lançais en pleurant:
-Je t'aime !
Je démarrai et me faufilait entre les autres autos, puis j'entrai dans le garage du bateau. A moi, la Floride. Ouaiis.
Le bar du bateau étais grand mais peu rassurant. Des personnes ivres mortes chantaient à tue-tête, et j'avais peur que quelqu'un vienne et ne m'agresse. Mais je restai assise à une table, écoutant les récits d'un vieux pécheur, mais je ne pus m'empécher de penser: "Le boulot, c'est des chieurs !" James me manquaient déjà attrocement. Quel idée de laisser nos projets de mariage en plan, à cause d'un boulot qui ne paye que dalle ?
Soudain, mon portable vibra dans ma poche. Je crus vomir sur mon sandwitch, mais me retenu d'une main.
"Enfin débarassé de toi."
-WHAT ? criai-je à qui veut l'entendre.
C'était James. James, mon coeur, mon âme. Soudain, une photo apparut sur l'écran. Une femme en tenue très légère se tenait sur mon iPhone, dans les bras de James, qui me tirait la langue, tel un gamin. Je voulu écrire un texto, n'importe quoi, mais un message défila devant mes yeux:
"Cette personne n'est plus dans vos contacts. Cette personne n'est plus dans vos contacts. Cette personne n'est plus dans vos contacts."
Une larme coula sur ma joue.
-Salaud ! Salaud de James !
Je me levai, folle de rage. Une main me retenit et je me retournai. Un homme de mon âge, blond et visiblement friqué se tenait devant moi. Il me fit un sourire envoutant et me dis:
-Besoin d'un petit remontant ?
